Les sens multiples du parfum

Après 5 ans passés en projet Labo de Cléopâtre, explorant l’origine et la diversité des formes du parfum dans nos civilisations, c’est l’image d’un usage du parfum protéiforme tout autant qu’indispensable qui se dessine.

Ce qui monte vers dieux et esprits

Si l’étymologie du parfum – per fumum, par la fumée – laisse deviner les origines probables des premiers usages qu’on faisait du parfum, il faut reconnaître que de nombreuses utilisations de par le monde prouvent sa survivance dans les mœurs. Il faut dire qu’avec un peu de feu, une résine ou une plante à parfum, on est déjà dans l’offrande qui agrée aux dieux, aux esprits et qui nous les concilie.

Pourquoi donc s’en priver ? D’autant que ça fonctionnait avec les résines les plus précieuses d’Arabie comme avec la plus modeste branche de romarin, l’encens du pauvre.

Ailleurs dans le monde, sauge blanche, genévriers divers – dont des espèces diversement parfumées poussent un peu partout -, résines et bois odorants ordinaires ou précieux sont comme des cadeaux que la Terre ferait au Ciel depuis la nuit des temps, éclaboussant au passage les Hommes de leurs bienfaits.

Ces usages évoluant dans le temps et l’espace, la découverte de nouveaux territoires et de nouvelles plantes à parfum enrichissent la palette de ce qu’on peut offrir au divin.

Ainsi, la conquête de l’Inde par Alexandre le Grand a ouvert la porte au safran et au nard dans la culture grecque puis l’a diffusée dans tout le monde méditerranéen – la Bible de l’époque de Jésus le mentionne – pour s’étendre sur les pratiques religieuses mais aussi celles du luxe et de la coquetterie.

Plus tard, la colonisation des Amériques a permis d’autres découvertes parfumées dont celle du baume de Tolu venu remplacer le baume de Judée – devenu rare – dans des recettes sacerdotales datant des premiers siècle de l’ère chrétienne.

Mais chez les Hommes, les intérêts du divin se mêlent toujours aux intérêts humains. Comme les dieux, les esprits qu’on convoque en magie ou qu’on veut se concilier lors d’un événement particulier aiment les parfums et sont d’autant plus sensibles aux demandes qu’elles sont accompagnées d’offrandes d’encens : Afrique, Amérique, Europe, Asie, tous ont depuis la nuit des temps des pratiques de fumigation sacrées, symboliques ou magiques censées renforcer le lien entre les dieux, les esprits – djinns, loas, saints, ancêtres – et les Hommes.

– Parfums pour séduire

Si la littérature grecque se fait le témoin bien souvent de l’utilisation de parfum dans les pratiques religieuses, hygiéniques ou funéraires, elle n’échappe à celle qu’on lui connaît aujourd’hui : le parfum pour séduire.

Les courtisanes de Lucien, les épouses d’Aristophane, sont déjà des femmes dont on pourrait dire qu’elles cocottent – du nom de ces courtisanes du 19 ème siècle qu’on repérait rapidement à Paris – et qu’ainsi on n’oubliait pas ! – à leur parfum puissant et provocateur.

Évidemment, pas besoin de faire commerce de ses charmes : vouloir séduire, vouloir marquer l’esprit de celui qu’on aime ou marquer plus favorablement l’esprit de son mari quand on est dans un couple polygame.

En Afrique, dans les pays où on pratique la polygamie, la concurrence fait rage entre épouses d’un même homme, enrichissant et développant le commerce des artifices de séduction, vêtements sexy, lingerie, parfums – mélange de résines locales, mondiales et de parfums huileux issus de l’industrie et qui ont culturellement gagné une réputation durable comme ensorceleurs.

Ces accessoires indispensables sont censés posséder des vertus magiques et aphrodisiaques après lesquelles les femmes courent pour gagner la première ou unique place dans le cœur du mari, seule condition pour une meilleure qualité de vie.

– Performances techniques et industrielles

Mais en Occident où la chimie gouverne depuis le 19 ème siècle le monde de la parfumerie, le parfum prend d’autres voies plus confidentielles que celles du début de son histoire. Comme dans les premiers âges, le parfum permet toujours de séduire, de se distinguer autant socialement.

Les échelles de prix d’aujourd’hui rappellent la description que Pline fait des différents parfums à la mode à son époque et dont les meilleurs se faisaient dans différentes régions du monde – le parfum d’iris à Corynthe et Cysique, celui de rose à Phasèle, celui de safran à Solis, etc… – comme les parfums sont réputés à Grasse, à Paris ou en Italie.

Pourtant, c’est le défi technique et la compétition industrielle et publicitaire qui vont distinguer un parfum d’un autre, à partir de limites toujours repoussées. Dans la nature, en effet, rares sont les matières premières naturelles qui acceptent de livrer leur parfum.

Les chimistes ont trouvé le moyen de s’en passer et même de faire sentir une fleur muette sans utiliser celle-ci. Des performances qui font la réputation des grandes « Maisons » pour lesquelles travaillent ces parfumeurs chimistes dans leur laboratoire, et la fierté de ceux qui se vantent de porter le jus de telle ou telle « Maison ».

Le parfum chimique est aussi une façon économique d’inonder le marché d’odeurs à la mode : les jus se font à la commande, avec des ingrédients plus ou moins chers selon l’exigence de budget du client. C’est ainsi que vous retrouvez facilement des encens indiens réalisés industriellement en plongeant des bâtons dans des cuves de parfums chimiques français sentant finalement plus ou moins un parfum connu de Dior !

Alors, bien évidemment, quand j’arrive au marché de l’histoire avec mes produits faits à la main avec de vraies plantes, j’ai appris qu’en général, il est inutile d’aborder les vieilles dames, fidèles à la confiance en la science et la chimie de leur génération qui ne jurent que par Chanel et qui se méfient du reste.

Mais je peux quand même compter sur :

– les chercheurs, historiens et reconstituteurs et tous métiers en lien avec l’histoire et la culture

– jeunes préoccupés par l’environnement

– Africains et Africaines du Nord dont la façon de faire des parfums traditionnels du Labo de Cléopâtre ressemble tant à la leur.

D’ailleurs, quand Zohra, ma voisine d’origine algérienne me demande de l’encens, elle me dit : « Maud, s’il te plaît, un peu de parfum. » Moi, là où j’ai grandi, un parfum veut dire un liquide odorant majoritairement chimique sur base d’alcool. Même si depuis, j’ai changé de sentier…

Cet article et photos sont la propriété du site Le labo de Cléopâtre. Il est interdit de les reproduire sans l’autorisation de leur auteur.

Réalisation d’une pommade 18 ème siècle en images

Le mois dernier, j’ai tenté une recette qui m’attirait depuis quelques temps, trouvée dans un ouvrage destiné aux parfumeurs et daté du 18 ème siècle.

C’est une pommade pour les lèvres légèrement teintée et comme toujours au 18 ème siècle, entièrement naturelle. Un siècle plus tard, les choses auront bien changé et la chimie s’invitera dans les parfums et cosmétiques.

Pour autant, en 1920, encore, quand apparaîtra le premier rouge à lèvres, il aura pour base les modestes ingrédients de cette recette : un cérat pour base, du raisin et de l’orcanette pour la couleur. Et c’est tout ? Et bien oui.

Le cérat chauffe tandis que les grains de raisin attendent l’heure de leur entrée en scène.
Les voilà réunis. Je les abats au presse purée.
Cuisson.
Je retire la chair et les pépins.
J’ajoute l’orcanette.
Après plusieurs tâtonnements, je décide de faire ce que je crois juste car l’ouvrage ne mentionne comment parvenir à une homogénéité.
Je remets le cérat que j’avais retiré du mélange.
J’unis l’un et l’autre : j’ai effectivement une pommade rosée.
Je mets en pots de format baume à lèvres contemporain. J’ignore comment étaient les contenants au 18 ème siècle.

Vous voulez sans doute savoir le reste : ça hydrate bien, ça a la force colorante d’un gloss discret, ça sent bon et le raisin laisse un délicieux petit goût sucré sur les lèvres. L’ouvrage précise que ce produit se conserve 2 ans !

Bien sûr, j’imagine qu’en fonction des variétés de raisin noir, il est possible d’avoir des couleurs plus ou moins intenses, sachant que celles-ci devaient être moins variées qu’aujourd’hui. En les identifiant, on aurait la palette des rouges possibles au 18 ème siècle, du moins pour cette pommade.

Enfin, c’est évidemment un produit pour les aristocrates, et forcément un produit saisonnier qu’on ne pouvait faire qu’à l’époque de la récolte du raisin. Il en était donc un peu du rouge à lèvres pour les dames comme du vin pour les messieurs.

Le kyphi du Labo chez l’E-Sens Unik

Pour cette rentrée, déjà best seller à la boutique du Labo de Cléopâtre et habitué à me surprendre par les aventures qu’il me fait vivre, le kyphi égyptien vient de franchir une nouvelle étape. Dépassant le monde de la reconstitution et des parfums sacrés utilisés dans les rituels, l’antique kyphi d’Edfou – que j’ai moi-même attendu 4 ans avant de pouvoir vous proposer – vient aussi d’être demandé à l’essai en parfumerie, rejoignant les parfums les plus contemporains, lui, le dinosaure, leur ancêtre à tous !

Enfin, évidemment pas exactement une parfumerie à l’échelle industrielle, mais une « barfumerie concept store » proposant des parfums de niche dans des bouteilles de whisky retournées et disposées sur un même mur. Un concept qui permet de recentrer le découvreur sur l’essentiel du parfum : la rencontre entre l’odeur et l’émotion qu’elle provoque de manière toute personnelle selon les individus.

Le mur de bouteilles, pour se parfumer comme on s’enivre.

Le parfum, en effet, a le pouvoir réel de nous connecter aux parties les plus anciennes de notre mémoire en une fraction de seconde par ce sens sous-exploité qu’est l’odorat. Sous-exploité et pourtant si important dans notre construction émotionnelle car notre cerveau a emmagasiné des millions d’odeurs qu’il a associé avec un souvenir.

C’est cette rencontre-là que Keira Amable – et sa famille avec elle – veut provoquer entre le découvreur et les parfums qu’elle propose dans ses boutiques : cette rencontre-là sans parasites extérieurs qui viennent influencer le jugement. En effet, marque, visuel du flacon, fioritures comptent énormément dans l’industrie du parfum et orientent déjà le consommateur autant qu’ils grossissent son prix. Un argent que la parfumerie industrielle investit dans le marketing aux dépens de l’essentiel, le parfum lui-même censé pourtant être le produit phare. C’est cet allègement de coûts qui permet aux parfums de niche de cette barfumerie de se payer le luxe d’être abordables.

Keira, habillée aux couleurs de sa boutique.

Chez E-Sens Unik, les flacons minimalistes sont tous les mêmes, seule la contenance change en fonction de votre demande. C’est donc le jus que vous achetez, catégorisé par famille olfactive, et qu’il vous faudra découvrir avec le cœur sur le mur de bouteilles de whisky intelligemment recyclées, ou bien dans la collection privée, sur le mur opposé.

La collection privée.

Bien que le Labo de Cléopâtre soit un projet d’archéologie expérimentale reconstituant des parfums historiques avant tout pour la connaissance et très loin d’une logique industrielle, il a de commun avec celui de l’E-Sens Unik d’aller à l’essentiel en puisant avant tout dans les racines du parfum, dont l’histoire est aussi longue que diversement localisée.

Lorsque Keira décide de faire des recherches sur le premier parfum, qu’elle tombe sur le Labo de Cléopâtre et qu’elle a l’idée de proposer du vrai kyphi égyptien à faire découvrir dans sa boutique, elle affirme que pour elle, le parfum a une histoire. Et cette histoire ne compte pas pour rien pour tous ceux qui veulent en redécouvrir le passé pour lui donner un avenir.

Le kyphi égyptien

L’autre lien très net entre l’E-Sens Unik et le Labo de Cléopâtre, c’est la reconnaissance de l’origine multiculturelle et complexe du parfum et de la nécessité de lui laisser cette ouverture. La collection privée de Keira a ainsi ses racines au Moyen-Orient, tout comme au Labo de Cléopâtre, les parfums, tous artisanaux et reconstitués sur la base de mes recherches, viennent d’un peu partout dans le temps et l’espace : Égypte, Grèce antique, Chine, Inde du 18 ème siècle, Europe de la Renaissance qui a fait revenir les parfums du Moyen-Orient, de la cour de Versailles…

Une évidence pour Keira comme pour moi qui sommes issues toutes deux de l’immigration d’origines diverses, à l’instar de toutes les sociétés qui ont fondé leur identité sur des points de rencontre culturels offerts par les hasards de l’histoire.

– Vous pouvez donc retrouver le kyphi égyptien du Labo de Cléopâtre à la boutique de l’E-Sens Unik 76 avenue des Ternes à Paris, où Keira vous le proposera sous forme de pastilles d’encens – au cas où vous ne le connaîtriez pas déjà via la boutique Etsy du Labo de Cléopâtre. Elle vous fera également découvrir les parfums de la boutique, avec mouillettes et grains de café – comme dans les autres parfumeries.

– L’E-Sens Unik, c’est aussi une boutique à Châtelet, 54 rue des Lombards. Paris et une autre à Clermont Ferrand, au 2 rue du Maréchal Foch.

Enfin, pour vous faire une petite idée, voire, craquer en ligne, voici leur e-boutique: https://e-sensunik.fr

Perle parfumée dans la parfumerie traditionnelle

Les sociétés anciennes comme les sociétés traditionnelles ont ceci de commun que leur manière de concevoir le parfum est très élargie, par rapport à celle de nos sociétés industrielles où la chimie a complètement changé notre rapport à celui-ci depuis bientôt 3 siècles. En Occident, un parfum, c’est un flacon de liquide qui peut aussi se diffuser en spray, et beaucoup plus rarement en concrète. On peut encore les décliner en savon, gel douche, déodorants et crème pour le corps.

Dans l’Antiquité, on considérait que le parfum était ce qui sentait de façon assez agréable pour qu’on ait envie de le porter sur soi, l’offrir aux dieux ou à ses morts. Entrent donc dans cette catégorie les résines et aromates qu’on faisait brûler pour la divinité, mais aussi pour parfumer ses vêtements, des poudres de plantes à parfum, et des couronnes de fleurs. Un système logique dans une société qui ne possède que ce que la Nature offre pour se parfumer, et qui sait multiplier les façons de le faire.

Car paradoxalement, effectivement, si les parfums occidentaux de la société industrielle sont complexes dans leur formulation chimique, leur variété est pauvre. A l’inverse, dans les sociétés anciennes, la palette est pauvre car elle dépend de ce que permet la Nature (pas en molécules odorantes, par contre, beaucoup plus nombreuses que dans un parfum chimique construit), mais les variétés de ce qu’on acceptait comme parfum étaient beaucoup plus grande : encens qu’on brûle, sachet odorant à porter sur soi, graisse parfumée par enfleurage, tissu imprégné d’une essence de bois ou d’autres ingrédients odorants, etc.

Photo de classe à Bora-Bora. Dans l’Antiquité, nous employions aussi les couronnes parfumées, comme l’attestent les textes des anciens philosophes grecs.

Parmi ces possibilités, une très intéressante consiste en des perles parfumées pour faire des colliers, bracelets et autres bijoux traditionnels, souvent religieux mais pas uniquement. Si elle n’est pas attestée pour l’instant dans les textes de l’Antiquité, c’est malgré tout une forme assez répandue pour figurer dans pas mal de civilisations, dont la nôtre – particulièrement pour la réalisation des chapelets.

Boutiques religieuses en ligne ou en dur proposent des chapelets en bois parfumé à la rose ou au jasmin, fleurs souvent associées à la Vierge Marie et qui donnent une dimension agréable et magique à l’acte de récitation du rosaire. Parfumé extérieurement aux huiles essentielles, ce sont des objets peu coûteux car faciles à réaliser.

Néanmoins, il exista en France un genre de perles pour chapelets aux recettes 100 % naturelles sur base exclusive de plantes à parfums et dont le résultat a l’avantage d’être à la fois agréable, équilibré et de remonter à plusieurs siècles, ce qui en fait un véritable produit de reconstitution historique – avec tous les inconvénients que ça occasionne : fragilité du produit, durabilité incertaine, etc..

Hormis ces inconvénients propres aux produits réalisés en matières naturelles, c’est un magnifique objet 100% reconstitué de notre histoire et dont la recette remonte au 18 ème siècle – si ce n’est plus loin.

Chapelet Vieille France

Sur cette base, en employant cette technique ancestrale, j’ai conçu plusieurs autres chapelets ou bijoux originaux, mais toujours en lien avec la botanique mythologique ou le patrimoine des civilisations.

Chapelet Mauvais œil aux herbes grecques
Chapelet latino aux perles de tabac
Chapelet Santa Muerte aux perles de tabac.
Collier Anubis perles de kyphi
Collier kyphi et authentique Ushbati (serviteur d’un défunt dans l’Au-delà)
Parure scarabée bleu perles de kyphi

Mais la perle parfumée, c’est aussi, et de façon bien plus simple, des perles taillées dans un bois ou un rhizome naturellement odorants.

Ce qu’il y a de particulièrement intéressant, avec la perle en bois parfumé, c’est que contrairement aux perles en pierre semi-précieuse, elle est moins répandue au niveau du commerce international. Son emploi en bijou est à la fois plus rare et plus typique d’une civilisation, et donc beaucoup plus porteuse de sens. En effet, notre façon d’aimer ou ne pas aimer une odeur sont beaucoup plus culturelles et radicales que notre façon d’accepter des gemmes.

Ainsi les perles de santal vont être présentes en Inde et dans quelques régions d’Asie – comme d’une manière générale dans la tradition bouddhiste. On y sculptera aussi les statues des divinités, et bien sûr, on en fait des mala dans les 2 religions.

Mala Ganesh perles de santal

Autre bois asiatique odorant au parfum moins connu en bois brut mais tout aussi naturel et magnifique, le camphrier, avec lequel je fais aussi des mala.

Mala bouddhiste camphrier

Mais comme c’est un bois particulièrement sacré et lié à la culture japonaise – comme on le voit dans le film Totoro – j’en fais aussi des bracelets Maneki Neko, dont la tradition, purement japonaise, s’apparente plus au shintoïsme.

Bracelet porte-bonheur Maneki-Neko camphrier

Enfin, dernier bois dont on fait des perles parfumées que je vous propose en boutique : le cyprès, arbre européen, cette fois, autrefois consacré à Hadès, et dont je fais des bracelets dans ce but.

Bracelet cyprès Père Hadès

Je fais aussi des bijoux pour Athena – et les Olympiens – avec des perles en bois d’Olivier, son arbre consacré. Ils ne sont pas odorants mais respectent la tradition grecque de l’Antiquité

Bracelet Protection hellénique bois d’olivier

En réalité, des bois ou autres végétaux parfumés dont on fait des perles, il en existe dans beaucoup de civilisations : l’Afrique en fait de traditionnels en gowé, dont l’odeur est magnifique et qui servent surtout à la séduction et aux rapports amoureux, le Maghreb en fait aussi de traditionnels et dans lesquels entrent les clous de girofle, notamment.

Le monde arabe, lui, aime les chapelets musulmans en bois d’agar, leur légendaire bois de oudh originaire d’Asie. Mais d’autres encore, jamais vus ou jamais sentis ayant pourtant existé : un bracelet mala en fèves Tonka, dont la mention a été rencontrée dans un livre de littérature classique Chinoise : Le rêve dans le pavillon rouge.

Vous l’aurez compris, si je donne autant de place aux bijoux parfumés en bois odorants ou mélanges de plantes, c’est qu’elles ont un vrai rôle – souvent relié à la religion et au sacré – dans les parfums traditionnels du monde entier et qu’il est temps de renouer avec la merveilleuse diversité de nos traditions à tous en matière de parfums naturels.

Cet article et photos sont la propriété du site Le labo de Cléopâtre. Il est interdit de les reproduire sans l’autorisation de leur auteur.

L’art de l’encens en Chine ancienne

En 2018 a eu lieu l’exposition Parfums de Chine au musée Cernuschi, consacrée à la culture de l’encens dans la Chine impériale.

C’était une exposition d’un grand raffinement où les objets anciens destinés aux parfums rivalisaient d’élégance – même pour les plus anciens d’entre eux. Exposition magnifique, il est vrai, mais finalement un peu hermétique, car au final, les différentes dynasties et ce qu’elles ont pu représenter restera forcément un mystère, car ce n’est pas notre culture.

Pour autant, force est de constater que la culture du parfum et de l’encens y étaient vivantes et continuaient de progresser quand nous les avions abandonnées. Non seulement cette culture était vivante, mais elle était, de plus, associée aux plus hautes classes sociales, celle des lettrés, des mandarins, des poètes et des empereurs.

Une association qui pousse évidemment au plus grand raffinement et à la technicité même dans les moindres détails : des senteurs distinguées et jamais puissantes, une fumée presque inexistante, des matières premières d’une grande finesse et des brûle-parfum ouvragés comme des œuvres d’art.

L’encens lui-même, en tant que produit, rituel et dans sa fonctionnalité, se révèle très riche de possibilités, avec l’apparition d’un premier bâton d’encens à une période que nous appelions la Renaissance, et avec une recette primitive complexe en plusieurs étapes. Un modèle pratique qui a évolué depuis pour finalement donner de l’encens un caractère si pratique qu’il semble aujourd’hui majoritaire – grâce également aux procédés chimiques et industriels.

Plus raffinée est la culture du sceau d’encens, issue de la religion bouddhiste et qui consiste à faire un dessin avec le parfum – une poudre de bois et de plantes auto-combustible qui ne nécessite de ce fait pas de charbon. Ce dessin fait à la poudre semblera mobile à mesure que progressera la combustion. Un exercice en réalité moins facile qu’il n’y parait et qui a tout de ces exercices de patience qui font parvenir à la méditation.

D’autre part, et pour ajouter à la créativité possible, des dizaines de sceaux d’encens sont réalisables car l’offre peut être vaste. En effet, l’art de l’encens est une culture toujours vivante, en Chine comme au Japon.

À la base, les sceaux d’encens servaient à mesurer le temps : temps des veilles, qui constituaient les différentes tranches horaires découpant la nuit, temps d’un rendez-vous d’affaire, temps d’un rendez-vous chez une courtisane. Une technique également pratiquée au Japon et qui peut également se faire avec les bâtons.

N’avez-vous jamais remarqué que la durée de combustion d’un bâton était toujours précisée sur un rouleau ou une boîte d’encens japonais ? Bien que d’autres techniques plus modernes soient apparues pour mesurer le temps, l’usage de l’encens, simple et évident, demeure.

C’est cette pratique que j’ai voulu vous faire découvrir avec l’encens du grenier public de Dingzhou entièrement reconstitué grâce à sa recette donnée en exemple et dont tous les ingrédients ont pu être trouvés. C’est une recette qu’on peut situer entre le XII ème siècle et XVI ème siècle européen.

Encens historique de la Chine impériale

En outre, pour vous proposer une reconstitution totale, j’ai décidé de proposer des coffrets Art chinois de l’encens. L’encens reconstitué était en effet un sceau d’encens, j’ai pensé que vous proposer l’expérience totale était forcément plus parlante.

Le coffret comprend malgré tout un minimum d’instruments là où un coffret total vous proposerait plus d’outils.

Coffret art chinois de l’encens

J’ai donc décidé d’aller à l’essentiel :

– un brûle-parfum très chinois mais uniquement adapté à cette méthode par son ouverture assez vaste pour recevoir un sceau d’encens et un fond assez plat pour recueillir le lit de cendres.

– Un paquet de cendres de paille de riz

– Une cuillère pour aplanir parfaitement le lit de cendres

– Le sceau d’encens de votre choix – à choisir parmi les options

– Un paquet d’encens santal champaka créé artisanalement au Labo par mes soins et grâce auquel vous pourrez vous entraîner à la technique du sceau d’encens.

Prêts à vous lancer ou découvrir les encens de la Chine ancienne ? Alors cliquez sur les liens mis sous les photos, ils vous mèneront aux fiches produits issues de mes recherches et de mes choix pour partager avec vous ce voyage culturel et olfactif en Chine impériale

Cet article et ces photos sont la propriété du site Le labo de Cléopâtre. Il est interdit de les reproduire sans l’autorisation de leur auteur.

Le jardin romain de Nîmes

Au musée de la Romanité de Nîmes a été aménagé un jardin où ont été concentrées les espèces employées dans l’Antiquité. Une occasion pour moi de rencontrer ma palette de végétaux vivante, dans le plein épanouissement de ses parfums et de ses couleurs…

Étant allée à Nîmes pour découvrir son patrimoine antique que je savais considérable et unique en France, je dois dire que je n’ai pas été déçue. De la Maison Carrée aux Arènes – très bien conservées -, en passant par la Tour Magne, c’est un belle concentration de vestiges uniques, que j’ai ainsi pu découvrir.

Mais ce qui m’a donné le plus de plaisir, je dois bien l’avouer, c’est que le Musée de la Romanité avait aménagé un jardin organisé de façon thématique et chronologique autour des espèces utilisées dans l’Antiquité par les Gallo-romains.

Que vous ayez acheté certains produits de la boutique ou que vous ayez tenté une recette de mon livre Fabriquez vos soins naturels de l’Antiquité, vous avez peut-être remarqué que je travaille avec une palette de végétaux à la fois restreinte – par rapport à celle d’aujourd’hui – et plus ouverte.

Restreinte parce que dans l’Antiquité, on ne connaissait pas la réelle vastitude du monde, et même si on pouvait l’envisager, on n’allait malgré tout pas très loin.

Aujourd’hui, à l’inverse, dans un monde devenu exploré et bien connu, où le commerce mondial s’est globalisé, les espèces utiles sont non seulement bien connues, mais font aussi l’objet de transactions acharnées à des échelles industrielles.

Une situation de fausse abondance dans laquelle la quantité prodigieuse d’échanges restreint le choix autant que la connaissance. Car au final, seules quelques espèces « star » sont connues et sur-exploitées, d’autres, plus ordinaires ou mésestimées vont se retrouver négligées ou ignorées par manque de prestige ou de visibilité, et surtout parce qu’elles n’ont pas su faire rêver.

Parcourez avec moi ce jardin thématique bien pensé, qui a l’avantage d’être le pendant chronologique et rare des jardins de simples de certaines églises de France – devenus courants dans les communes, mais qui, bien bien que pédagogiques et passionnants, sont toujours plus inspirés par le capitulaire de Villis et Hildegarde de Bingen que par Diocoride, Pline ou Varron.

Dans l’Antiquité, comme dans beaucoup de sociétés traditionnelles, les plantes locales et leurs usages étaient étroitement mêlés à la mythologie et au sacré.

L’achillée millefeuille porte le nom du héros Achille pour avoir soigné son talon blessé. Un don de la compassion d’Aphrodite.

Le figuier, dont les racines arrêtèrent la barque qui entraînait Romulus et Rémus nouveaux-nés à une mort certaine.

L’olivier d’Athéna dont elle fit cadeau aux Athéniens et qui lui valut d’être patronne de la ville grecque.

La vigne, née des larmes de Dionysos et du sang d’Ampélos. son amant mortel tué par un taureau.

Le pin, né du sang d’Atys, que la déesse Cybèle avait rendu fou en voyant qu’il lui préférait une autre.

Le laurier, issu de la nymphe Daphné, changée en arbre par échapper à Apollon.

Le myrte, qui avait caché la nudité d’Aphrodite lors de sa naissance et qui devint une de ses plantes consacrées, symbole de l’amour durable.

Le romarin, l’encens des pauvres, mais d’abord des premiers Romains et qu’on consacrait préférablement aux lares, génies très nombreux de religion romaine.

Cet article et ces photos sont la propriété du site Le labo de Cléopâtre. Il est interdit de les reproduire sans l’autorisation de leur auteur

Fous d’histoire 2021

Si vous suivez le blog ou la page FB, vous savez que je participe depuis quelques années aux marchés de l’histoire de Compiègne, avec mon stand de reconstitution des parfums historiques Le Labo de Cléopâtre.

Les 2 dernières années, malheureusement, l’événement a plutôt été le Covid, mais cette fois, c’est la bonne : novembre 2021 signe le retour de l’événement, toujours magique, grâce à la participation de tous les reconstituteurs du spectacle ou de l’artisanat.

Mon stand, évidemment, propose de l’artisanat : parfums, encens historiques, parfums huileux comme d’habitude, mais aussi, pour la première fois, des encens en bâtons, et des produits parfumés diversifiés issus du 18 ème siècle français : savonnette du Grand et Petit Albert, pastilles à brûler, poudres pour perruques et chapelets parfumés.

Dans la plupart des cas, je choisis des recettes que je peux reconstituer intégralement, car c’est tout l’intérêt de la reconstitution : découvrir les parfums qu’aimaient les Anciens et les techniques qu’ils employaient pour y arriver. C’est donc ce que vous retrouverez beaucoup sur le stand, parmi d’autres plus rares produits adaptés.

Au final, le Labo de Cléopâtre a fini par rassembler quelques beaux produits parfumés de différentes époques de l’histoire de l’humanité : du monde gréco-romain – et même mésopotamien – de l’Antiquité à la France du 19 ème siècle, que vous aurez l’occasion de découvrir sur mon stand.

Évidemment, tout ne sera pas sur le stand, mais vous pourrez sentir physiquement ce qui n’est qu’accessible par les photos des fiches produits sur la boutique Etst. Autant dire que pour un stand de parfums, c’est plus qu’important !

Enfin, dernière nouveauté et pas des moindres : le Labo de Cléopâtre étant d’abord un projet de recherche qui a commencé avec ce blog et qui a abouti à tout ce que vous en connaissez désormais, je vendrai quelques exemplaires de mon livre sorti chez Améthyste – du groupe Alliance Magique – en mai dernier : Fabriquez vos soins naturels de l’Antiquité.

Ce seront mes derniers exemplaires – tout étant déjà parti en boutique – mais vous le retrouvez bien entendu sur Amazon, la FNAC, Cultura, la Procure, etc. Mais aussi, bien entendu, sur Le site d’Alliance Magique, qui l’a publié.

Bref, c’est avec plaisir que je vous retrouverai sur mon stand du marché de l’histoire, pour vous rencontrer, parler avec vous de parfums et cosmétiques historiques, et surtout vous les faire découvrir en vrai.

Quelques photos de l’événement précédent :

Je vous attends donc pour cette fois le week-end du 20 et 21 novembre 2021 au Tigre de Margny-lès-Compiègne sur mon stand de reconstitution de parfums. Une occasion idéale pour rencontrer ceux qui suivent ce blog depuis des années, connaissent mon travail par les parfums artisanaux ou mes travaux écrits.

Les détails de l’événement sont sur le site de l’Association Pour l’Histoire Vivante qui l’organise depuis plus de 30 ans : Fous d’histoire 2021

Merci de suivre ce blog, la Page FB et d’une manière générale, l’aventure du Labo de Cléopâtre. A très bientôt ! ´

Cet article et ces photos sont la propriété du site Le labo de Cléopâtre. Il est interdit de les reproduire sans l’autorisation de leur auteur

Quels cosmétiques au Labo ?

Le Labo de Cléopâtre est, depuis ses débuts, un projet de reconstitution autour des parfums et cosmétiques de l’Antiquité, qui a commencé avec Cléopâtre. Mais comme dans tout domaine, il n’est pas d’objet d’étude qui ne soit, de près ou de loin, relié à son hérédité. La durée d’un cosmétique dans le temps va donc souvent du cosmétique historique au cosmétique traditionnel s’il est adopté durablement. Le cosmétique industriel, de conception moderne, a la même origine mais s’éloigne de la tradition et des croyances pour atteindre des buts plus directs.

Dans mon livre Fabriquez vos soins naturels de l’Antiquité, vous avez l’exemple type de ce qu’est un cosmétique historique, et ses liens avec les cosmétiques traditionnels : Il est aussi assez courant de trouver des cosmétiques de l’époque gréco-romaine – devenus historiques car plus employés dans notre société – toujours vivaces dans une autre société qui y accorde de l’importance et continue de les employer.

L’adage : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. » se vérifie donc aussi beaucoup en matière de sciences, techniques et savoir-faire. Ainsi, bien que la société égyptienne ait abandonné la culture de ses anciens pharaons depuis l’Antiquité, la médecine populaire conserve et pratique toujours des recettes médicales inchangées depuis l’époque des pyramides. Un savoir qui a paru bon, utile, auquel on a crû ne disparaît jamais totalement : soit il est conservé intégralement, soit il est transformé, soit une autre société le conserve.

Sachant cela, je fais donc la distinction entre cosmétique historique, traditionnel et industriel.

– Le cosmétique historique a une recette datée – mème si elle peut se prolonger sur des millénaires durant – après laquelle il n’est plus du tout pratiqué. Bien que ce ne soit pas un cosmétique, je pense ici au kyphi, qui commence son office dans l’Egypte antique et dont on retrouve encore la recette dans les remèdes pharmaceutiques du 17-18 ème siècle.

– Le cosmétique traditionnel, toujours vivant, remonte à des temps ancestraux et continue d’être pratiqué par une ou plusieurs sociétés. Il a les caractéristiques d’un produit traditionnel : il emploie des matières premières et locales, spécifiques d’une société qui en connaît les vertus depuis des siècles. Il associe des connaissances chimiques anciennes à des savoir-faire imprégnés de culture.

– Le cosmétique industriel, conçu, testé et développé selon les dernières connaissances technologiques, vise un résultat précis à un coût fixé par la gamme de produits dans laquelle il s’inscrit et qui va déterminer le choix des matières premières et des techniques. C’est le plus rentable quand on se fixe un objectif esthétique, mais c’est le moins connecté à du culturel.

Dans la boutique du Labo de Cléopâtre, je ne vais évidemment proposer que les 2 premiers types de cosmétiques puisqu’ils ont tous 2 un lien avec la reconstitution : historiques, ils appartiennent au passé, traditionnels, ils sont toujours employés quelque part sur la Terre, et selon des critères et valeurs culturels qui nous sont étrangers mais dont les racines symboliques sont fortes.

En tant que projet de reconstitution des parfums et cosmétiques anciens, ce ne sont donc pas des produits faciles d’accès qui vous sont proposés dans le boutique du Labo, dès lors qu’il y aura écrit « historique » ou « traditionnel » – même s’il n’est évidemment pas question de vous proposer des produits toxiques comme les anciens fards au plomb qui ont sévi de l’Antiquité jusqu’au 18 ème siècle et plus !

Bien évidemment, c’est moi qui réalise les recettes, les conditionne et leur donne leur orientation dans une offre produit pas du tout calibrée pour l’industrie et l’usage cosmétique habituel. Pour autant, les recettes, issues de documents, sont suivies autant que possible à la lettre et ce d’autant plus que le produit est diffusé dans un but de connaissances et de transmission de certains savoir.

Il y aurait ainsi plein de choses à dire et découvrir en comparant un noir aux yeux du commerce avec un khôl traditionnel algérien ou bien encore avec un kajal indien noir profond; un parfum au solvant alcoolisé à 99% de molécules chimiques et un parfum huileux à 100% enfleurage. C’est une question de matières premières, de techniques, de savoir-faire et de culture qui se voit au résultat, mais à condition d’y être attentif, d’être connaisseur ou passionné. Autant dire que ce n’est pas forcément accessible au premier venu, et encore moins à quelqu’un qui cherche juste à se maquiller ou trouver un soin quelconque !

En somme, à quoi ressemble un cosmétique traditionnel ? A un plat du terroir, une recette qu’on connaît depuis des siècles, voire, des millénaires, qui ne se serait pas démodée et que toute une société approuve.

Et à quoi ressemble un cosmétique historique ? Un plat du terroir que l’usage n’a pas conservé car on a trouvé moins cher, plus efficace ou que les ingrédients dont il est composé ne se trouvent plus facilement et qu’il a fallu y renoncer.

En résumé, vous voulez acheter un cosmétique ? De bonnes boutiques agrées vous en proposent un peu partout et à tous les prix.

Vous voulez découvrir l’histoire des parfums et cosmétiques ? Bienvenue au Labo de Cléopâtre .

Cet article et ces photos sont la propriété du site Le labo de Cléopâtre. Il est interdit de les reproduire sans l’autorisation de leur auteur.

Rencontre dédicace 26 juin 2021

Vous suivez le blog, vous avez lu ou souhaitez acheter mon livre ?

Je suis en rencontre-dédicace à 14 heures à la boutique paìenne Les Mists-terre d’Avalon, au 9 rue de Bailly, à Paris, ce 26 juin 2021.

Venez : on parlera cosmétiques et parfums de l’Antiquité !

Fabriquez vos soins naturels de l’Antiquité

Vous suivez ce blog et êtes déjà intéressés par mon travail depuis longtemps ?

Si vous voulez en apprendre plus, sachez que mon projet s’est aussi incarné dans un livre qui sortira ce 27 mai 2021 chez Améthyste, du groupe Alliance Magique. Et déjà en prévente à partir de ce jeudi, avec un marque-page offert pour les 50 premières commandes.

Qu’est-ce que vous allez retrouver dans ce livre ? Exclusivement des recettes de beauté datant authentiquement de l’Antiquité, que j’ai cherchées dans les livres anciens pendant des années. Ces recettes concernent toutes ce qu’on peut appeler la médecine ancienne de notre civilisation.

Oui, il y a dedans des recettes de Cléopâtre, la reine d’Egypte ayant aussi été une référence médicale au point que les médecins compilateurs ont conservé quelques-uns de ces écrits en les copiant et citant leur origine.

Mais il y sera surtout question de beauté, hygiène, soins et parfums. Vous vous demandez comment les Anciens nettoyaient leur visage, leurs cheveux, leurs dents, comment ils teignaient leurs cheveux ou se maquillaient et comme ils prenaient soin de leur peau ?

Je vous le raconte dans ce livre en vous , de manière très facile et accessible, vous donnant la possibilité de faire de même. C’est donc à un voyage dans le temps et en beauté que je vous invite avec cet ouvrage. Une dimension que vous connaissez bien si vous suivez le blog du Labo de Cléopâtre depuis longtemps.

Un voyage où ne sont invitées que des matières premières, principalement végétales et quelquefois dérivées d’animaux mais dont vous avez l’habitude comme la cire ou le miel.

Ce sera aussi l’occasion de comparer avec les autres cultures traditionnelles des soins de beauté : monde indien et arabo-musulman.

Alors, je vous embarque ?

Les photos et illustrations sont toutes de Céline Morange et de son équipe au sein d’Améthyste, du groupe Alliance Magique.

📖 Préventes exclusives ! 📖

Partez découvrir les secrets de beauté au temps de Cléopâtre avec Fabriquez vos soins naturels de l’Antiquité ! Avec cet ouvrage, vous apprendrez à confectionner vous-même vos propres soins naturels avec des ingrédients accessibles, le tout accompagné de nombreuses références historiques. ❤️

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👉 C’est par ici : https://www.alliance-magique.com/plantes-huiles-essentielles-et-cristaux/428-fabriquez-vos-soins-naturels-de-l-antiquite.html#info